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ASSOCIATION PAX MEDICALIS

Cette association de professionnels de santé, de toutes confessions, de toutes nationalités, a pour but de promouvoir des rencontres de personnes mues par une même volonté de Paix.

10èmes
Rencontres pour la Paix

Le dimanche 13 octobre 2013, renoue avec les classiques « Rencontres pour la Paix », 10e du nom, en choisissant un thème fort, en abordant la problématique de « L’éducation à la tolérance et au respect de l’autre ».

Des invités prestigieux, enseignants, écrivains, philosophes, autorités religieuses sont invitées à apporter leurs visions, leurs savoirs et leurs suggestions pour tendre vers une vraie fraternité ?

Les Xe Rencontres pour la Paix, placées sous la Présidence de Madame Bariza Khiari, vice-présidente du Sénat, se sont déroulées de la manière suivante :

Une session « religieuse » a envisagé l’apport de l’éducation religieuse à la tolérance et au respect de l’autre? Etaient invités un représentant des 3 religions du livre: Père Sylvain Brison, l’Imam Tareq Oubrou, le philosophe et écrivain Armand Abecassis, Abdou Afidi, responsable de l’ émission Islam sur A2, étant chargé de modérer cette session.

Une session « laïque » a abordé les autres aspects éducatifs, souvent défaillants, qui devraient conduire à la construction de citoyens respectueux et tolérants des autres, à savoir l’éducation scolaire, l’éducation civique, l’éducation parentale, le rôle du politique ? A cette table ronde devaient se retrouver: Mme Bariza Khiari, Boualem Sansal, Sadek Beloucif.

9èmes
Rencontres pour la Paix.

Pax Medicalis était invité, à Montréal, pour présenter ses actions lors du Congrès de la SQFA, et représenté par sa Présidente Dr Michèle Lachowsky et son secrétaire général Dr Daniel Bensoussan.

Magnifique organisation.

Merci à notre ami le Dr Jacques Kadoch.

8emes
Rencontres pour la Paix.

Rencontres placées sous la Présidence de : Mr André Azoulay Conseiller de S.M. le Roi Mohammed VI , Président de la Fondation Anna Lindh

La renaissance arabe: un nouveau rendez-vous pour la Paix? .

André Azoulay
Alexandre Adler
Ghaleb Bencheikh
Samir Hamamah,
Jean Daniel
Leïla Babes
Leïla Shahid
Daniel Shek
Serge Telle

‏Que n’a-t-on pas entendu au sujet des révoltes des populations du sud de la Méditerranée ?


‏Il a suffi de l’insupportable suicide du jeune BOUAAZIZI pour que la TUNISIE s’enflamme propageant ses braises à d’autres pays du pourtour méditerranéen.

‏Mais le feu ne couvait-il pas bien avant ? Aux historiens de nous le dire.

‏Si ce qui est désigné généreusement et poétiquement comme printemps arabe a gagné la sympathie de la quasi-totalité des populations et des observateurs, nous pouvons avancer sans trop de risque de nous tromper que ce qui sortira du chapeau du magicien reste pour le moins flou. Voilà pour les faits

‏Notre souci de paix à Pax Medicalis nous impose une réflexion de fond sur l’avenir de la région même si nous nous éloignons quelque peu de nos sujets habituels.

‏Un tel sujet d’actualité constitue en effet une opportunité de remise en question d’un nonchalant statuquo considéré comme acquis mais subitement devenu rédhibitoire.

‏Ainsi, à la lumière de tels événements, il apparait de plus en plus clair que nous ne ferons pas l’économie de schémas de projection, qui restent à imaginer, sur l’avenir immédiat et lointain de la Méditerranée, une Méditerranée de la paix et de la concorde bien entendu.

‏Mais, empruntons-nous un tel chemin?

‏En effet, nombre de questions restent en suspens :

‏Sans jouer les Cassandre, la situation confuse générée par de telles révoltes n’est-elle pas le prélude à un chaos encore plus inquiétant qui risque de durer?

‏Peut-on dissocier le désir légitime de démocratie, de la nature même des systèmes éducatifs et sociaux en vigueur dans ces pays? Un tabou qui n’a pas été historiquement visité et analysé.

‏Autrement dit, la violence qui se déroule sous nos yeux incrédules n’est-elle pas la conséquence d’un déficit en humanisme? Une forme de clash endogène, indoor ?

‏Ne nous orientons-nous pas vers un cap aux antipodes de cet adage que nous avons fait notre : » si vous voulez que les gens s’entendent, donnez-leur quelque chose à construire ensemble » ? Malheureusement, au travers des médias, désolation et destruction sont notre lot quotidien. Serions-nous sur le chemin d’un retour à la « fitna » (désordre, grande discorde) ?

‏Pour une fois, vous l’aurez constaté, nous avons privilégié la pax au détriment du medicalis. Illusion ! En réalité, la Méditerranée malade a grand besoin de thérapeutes à son chevet pour lui prodiguer le seul traitement fiable : cette panacée qu’est la paix !

‏Nous espérons sincèrement que tous les intervenants lors de ces 8èmes journées pour la paix nous réconforteront dans notre choix du thème choisi afin de nous projeter vers une vision d’avenir, où la raison et l’humain retrouveront leur rôle majeur.

‏Il nous semble à ce propos urgent de redéfinir un état de droit avec tout ce que cela implique d’éthique dans les rouages de la gouvernance et de respect des valeurs et des droits de l’homme. Cet état vertueux que nous appelons de tous nos vœux n’a-t-il pas été jadis au creuset de l’histoire de la Mare nostrum?

‏Qui mieux alors que Monsieur André AZOULAY conseiller de SM le Roi du MAROC et président de la fondation ANNA LINDH saura présider nos 8èmes journées pour la paix? Nul doute que son patient cheminement vers la recherche de la Paix, sa quête perpétuelle d’un humanisme sincère et global dont l’altérité inépuisable richesse en est le cœur, son profond respect des valeurs universelles, sa constante relecture de l’Histoire de nos civilisations font de Mr André AZOULAY un témoin et un acteur fondamental de notre époque.

‏Pax Medicalis est honorée de le compter parmi ses lumières de notre temps.

Voici une vidéo du remarquable discours d’André Azoulay

7ème
Rencontres pour la Paix

Le dogme, l’intolérance, l’ostracisme

Sous un vernis brillant sourd la peur de l’autre.
Comme l’enfant a peur de la nuit, on a peur de ce qu’on ne connaît pas.
L’ouverture des esprits s’est peu à peu réduite jusqu’à devenir un mince pertuis d’où ne filtre plus qu’une lueur blafarde.
Au siècle de la communication, c’est l’incompréhension qui prend le pas ; on communique, certes, mais on ne se comprend pas.
C’est le paradoxe d’une époque facilitant les échanges, gommant l’espace et le temps, qui exacerbe les différences, nourrit le communautarisme et verrouille le dialogue.
Pour confronter les idées, pour les admettre et les conjuguer, il faut d’abord les avoir comprises.
Verra-t-on demain le retour de l’esprit des lumières ? Serons-nous capables de réparer les fractures, de préparer nos enfants à cette ouverture, à la compréhension, à l’humanisme…
Serons-nous tout simplement capables de raison … ?

Seule l’utopie est raisonnable…



Les 7emes Rencontres pour la Paix / Pax Medicalis ont connu un vif succès. Un public attentif, engagé, a pu apprécier le niveau de qualité des orateurs conjuguant leurs passions, leurs expériences au cours des deux colloques.

Le premier colloque consacré au Vivre Ensemble en France permit des interventions remarquables d’Elisabeth Levy (rédactrice en chef du magazine « Causer »), de Richard Petris (directeur de l’École de la paix de Grenoble) et de Ghaleb Bencheik (président de la conférence mondiale des religions pour la paix). Le débat, alimenté par François Rosso (Nice Matin) et modéré par le Député-Maire Jean -Claude Guibal démontra tout l’intérêt porté à cette problématique d’actualité à la lumière des récents évènements de rues ainsi que des actes xénophobes et antisémites qui alimentent les faits divers quotidiens. Après une tentative de « diagnostic » de la situation, quelques propositions « thérapeutiques » furent proposées par la salle et les intervenants… le repli communautariste devant s’effacer devant le vivre ensemble au sens politique et humaniste du terme.

Ceci introduit naturellement le deuxième colloque au cours duquel ont été mis en avant les médecins qui, sur le terrain du Proche-Orient, souvent dans l’ombre, effectuent un travail merveilleux de soins aux démunis (Physician for Human Rights) quelques soient leurs religions ou leur nationalité israélienne ou palestinienne, effectuent un travail collaboratif entre médecins israéliens et gazaouis dans le domaine de la mucoviscidose (sous l’ égide de l’hôpital Hadassah), et permettent le traitement d’enfants palestiniens atteints de cardiopathies (un Cœur pour la Paix).

Le grand moment d’émotion fut la cérémonie de remise de l’Olivier d’ Or/ Pax Medicalis au Dr Izzeldin Abuelaish. Un discours émouvant du récipiendaire rappela son tragique parcours : la perte de sa femme, la perte de ses filles, de sa nièce puis son incessant combat pour le dialogue et la paix, afin que la disparition de ses proches ne soit pas vaine et puisse être mise au service de la paix entre les deux peuples.

Suivirent un message de soutien du Dr Bernard Kouchner et la projection d’un message vidéo d’Elie Wiesel, prix Nobel de la paix 1986.

Message vidéo d’Elie Wiesel, prix Nobel de la paix 1986.

6emes
Rencontres pour la Paix

« La Plume et l’Olivier »

C’est le 29 Juin 2008 que se sont ouvertes à Nice au côté du Festival du Livre les 6émes Rencontres pour la Paix organisées par l’Association Pax Medicalis. Depuis 6 ans en effet (c’est à Menton, d’abord, qu’est né ce projet lors de la venue de Daniel Barenboïm et de son célèbre West Eastern Divan) l’Association qui regroupe des professionnels de santé de toutes confessions et de toutes nationalités se mobilise pour un dialogue de paix et de justice en Méditerranée, en particulier entre israéliens et palestiniens. Le choix de la littérature cette année correspond à la volonté de voir les hommes de plume – écrivains, poètes, réinvestir l’espace public pour y porter une parole d’espérance et de responsabilité.

Jamais encore leur engagement, comme le souligne le Dr Bensoussan, Secrétaire Général de l’Association, n’a été plus souhaitable et urgent, car « la maison brûle ». D’où l’intitulé: « La plume et l’olivier ».

En invitant donc des écrivains d’Israël, de Palestine et du pourtour méditerranéen à se rencontrer et à débattre ensemble à Nice du rôle de la littérature et de l’écriture dans la quête de la paix, les organisateurs, médecins pour la plupart , n’ont pas voulu simplement « panser » les blessures du présent, mais aider à « accoucher » d’un avenir à la hauteur des enjeux de notre Méditerranée: mère nourricière de valeurs universelles. Tel fut le sens du message de bienvenue de M. André Azoulay, Président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna-Lindh pour le dialogue entre les cultures.

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Ce berceau de civilisation forgée par des millénaires d’histoire tantôt conjuguée (l’Andalousie) tantôt conflictuelle (les conflits actuels) convoque aussi, par la richesse de son message, au centre duquel se trouve l’homme, l’intelligence de demain (faire pièce, à cet égard, au « choc des ignorances »). Dans son discours d’ouverture, le Dr Abdallah Akchouch insiste sur cet enjeu humaniste et le devoir d’ingérence intellectuelle qui incombe, en quelque sorte, aux écrivains et aux « messagers du Livre ».

Deux tables-rondes animées par Michel Eckhard Elial, traducteur et directeur de la Revue « Levant », et Natalie Levisalles, journaliste littéraire à « Libération » développèrent les enjeux de la création littéraire en Méditerranée (Du Livre aux livres: la littérature vecteur de paix en Méditerranée »; « Comprendre l’Autre à travers ses écrits »).

Si le Livre, et les traditions du Livre continue de porter le message humaniste de la civilisation méditerranéenne et à être ainsi un facteur d’épanouissement pour le « meilleur de l’homme », faut-il encore qu’il soit bien lu et compris pour appeler à une reconnaissance de valeurs communes, à une civilisation partagée.

Naïm Araydi, poète, israélien et druze, Miron Izakson, poète israélien enraciné dans la tradition juive, et Bahiyih Nakhjavani, romancière d’origine iranienne, bahaïe (elle a publié récemment « La femme qui lisait trop » chez Actes-Sud) ont tous les trois exprimé le passage harmonieux entre les langues, les cultures, les religions. Enoncé par eux, ce principe de l’écriture littéraire prenait parfois l’allure d’un rêve, d’une utopie. Certes, on écrit toujours avec l’autre. Rappelons ici le rôle majeur joué par Abdelkhébir Khatibi, présent dans ce débat, pour avoir posé ce principe d’altérité dans son œuvre et ses rencontres avec Jacques Derrida, Jacques Hassoun, Adami…

Pourtant, si on considère, comme l’a fait brillamment Antoine Sfeir, la situation géopolitique de la Méditerranée aujourd’hui, on peut questionner la pérennité d’un héritage commun, tant les frontières réelles ou mentales apparaissent souvent figées ou violentes. Il faut pourtant croire dans la nécessité et l’avenir d’un vivre-ensemble.

Cette conviction doit s’accompagner d’une pédagogie du dialogue: apprendre, ou réapprendre le vécu, le ressenti de l’Autre, franchir la frontière parfois imaginaire qui interdit sa reconnaissance. Le conflit, à l’instar du conflit israélo-arabe, ne témoigne-t-il pas d’abord de l’incapacité à se figurer l’existence de l’Autre, à entrer dans l’univers de ses rêves et de ses peurs? Aussi bien Yossi Sarid, ancien ministre israélien et figure de proue du « camp de la paix » israélien que Sari Nusseibeh, philosophe et activiste palestinien engagé dans le patient tissage du dialogue israélo-palestinien témoignent du travail de reconnaissance mutuelle. Travail dominé par le respect de l’homme, quelle que soit sa tragédie personnelle ou collective, comme le remarque le poète irakien Salah Al Hamdani.

A cet égard, les livres, la littérature, sont un chemin de connaissance et les écrivains des passeurs d’espoir. Ils ont responsabilité de s’unir pour que la Méditerranée redevienne, aujourd’hui comme jadis, une « mère de paix » et d’avenir pour les hommes. Loin de se confier aux mythes (ré)conciliateurs, l’écrivain algérien Boualem Sansal appelle, pour sa part, à l’imagination, à la volonté citoyenne de donner force et contenu à l’espace méditerranéen, donnant ainsi toute sa dimension politique et culturelle à ces 6èmes Rencontres, chargées d’être un prélude à la création d’une Union des Ecrivains Méditerranéens.

En conclusion de cette riche traversée des rives de la Méditerranée, il y eut, en fin de soirée, la lecture commune de Salah Al Hamdani et de Michel Eckhard Elial en hébreu, arabe et français autour de deux lieux emblématiques – Bagdad et Jérusalem – lourds de blessures et de séculaires espoirs, et le périple arabo-judéo-andalou de Sandra Bessis pour nous arrimer, solidement, à la rive de l’espoir et du partage.

5emes
Rencontres pour la Paix.

“ Judaïsme, Christianisme, Islam : quels dialogues ? ”

Président : Albert Jacquard

Animateur : Faouzi Skali

Intervenants invités :

Rabbin Joseph Abittan
Leïla Babes
Monseigneur Bernard Barsi
Ghaleb Bencheik
Docteur Dalil Boubakeur
Père Patrick Desbois
Rabbin Elie Kahn
Docteur Bernard Kanovitch
Kadi Abed El Hakhim Samara.

Fidèle à l’esprit de tolérance et d’écoute de ses principaux animateurs, toujours soucieuse d’instaurer par le biais du monde médical, un dialogue entre les peuples israélien et palestinien, l’Association Pax Medicalis souhaite cette année consacrer ses travaux au thème de la religion à travers une question à la fois simple et complexe : « Judaïsme, Christianisme, Islam : quels dialogues ? ». Autour d’intervenants représentant les différents volets des trois monothéismes, ces rencontres tenteront d’aborder plusieurs aspects des religions du Livre :

Comment appréhender, notamment sous l’angle de la modernité et de la loi sur le « désenchantement du monde », la question de l’historicité des sources fondamentales, en particulier celle des textes sacrés ?

Quelles peuvent être les évolutions qui caractérisent les rapports au quotidien entre les fidèles et les écritures ? Entre recommandations, prohibitions et distanciation, comment concilier interprétation et foi personnelle ?

Comment comprendre voire apaiser la relation souvent tumultueuse entretenue entre le religieux et le pouvoir politique ? Faut-il prescrire ou au contraire redouter la séparation, la fusion, la complémentarité entre les deux ? Ou bien la manipulation de l’un par l’autre ? Comment envisager aussi que la religion, source de conflit, puisse également servir de liens plus positifs entre les peuples ?

Autant de questionnements dont le monde contemporain ne nous prive pas d’exemples, souvent douloureux, et qui très probablement ont étayé la réflexion croisée des invités et du public lors de ces rencontres.

Intervention d'Albert Jacquard

4emes 
Rencontres pour la Paix

Fidèle à sa tradition de promotion de la paix par l’échange et la discussion, l’Association Pax Medicalis présidée par le Dr Daniel Bensoussan, a organisé le 13 mai 2006, ses IVème rencontres de Menton pour la paix.

Sous le thème « Psychanalyse du conflit israélo-palestinien », cette manifestation a souhaité, à l’image des buts du mouvement, éviter les risques de dérapages liés à une transposition du conflit sur le sol français. Dans cet esprit, la table ronde a réuni des participants aux profils et aux parcours très différents : universitaires, géopoliticiens et une majorité de psychanalystes.

Ces derniers étaient toutefois imprégnés de la problématique israélo-palestinienne et des enjeux religieux inhérents, soit parce qu’ils résident ou ont résidé sur place (Israël, Palestine, Liban) soit par leur origine géographique ou leur appartenance confessionnelle.

Animés par le journaliste et spécialiste des questions arabo-israéliennes, Ivan Levai, les débats ont permis dans un premier temps de retracer les aspects historiques et géopolitiques du conflit grâce à Frédéric Encel et à Ghaleb Bencheik.

Les dimensions inconscientes du conflit, notamment celles reposant sur la question de la légitimité d’occupation d’un territoire, « terre promise » contre « terre possédée », ont été évoquées par le psychanalyste israélien Henri Cohen-Solal auquel a répondu son collègue palestinien Saman Khoury.

Trois des autres intervenants ont, pour leur part, insisté sur les enjeux culturels sous-jacents du conflit, notamment celui de l’éducation des jeunes.

Les psychanalystes Patrick Amoyel, Lilia Arnould Driss et Jean-Luc Vannier ont notamment présenté leurs expériences de cliniciens, soit en France, soit dans la région du Proche et du Moyen-Orient pour mettre l’accent sur les méfaits des influences religieuses lorsque celles-ci constituent les seules bases de l’éducation.

Une soirée particulièrement conviviale et empreinte d’émotion a débuté avec la prestation particulièrement appréciée des chanteuses palestinienne et israélienne Amal Murkus et Orlika.

Elle se poursuivit autour d’un concert de qualité et d’autant plus chaleureux qu’il était le fruit d’une coopération, sous la baguette du Chef Avber Soudry, des cœurs de Pax Vocalis, de cœurs multiconfessionnels réunissant l’ensemble polyphonique de Nice, l’ensemble vocal Rénanim-Nice (chants hébraïques a capella), celui de la Chorale El Rayan (chants arabes), celui de l’ensemble vocal Amadeus et de l’ensemble instrumental de Nice.

3emes
Rencontres pour la Paix

Les 3emes Rencontres de Menton pour la Paix se sont tenues les 11 et 12 juin 2005.

Trois manifestations ont marqué ce rendez-vous international de l’amitié et de la fraternité.

D’une part une soirée musicale intitulée « Musique pour la Paix » réunissant des artistes de tous horizons s’est tenue le 11 Juin 2005, au soir, dans le magnifique Parc des Oliviers du Pian : tout un symbole.

Se sont tour à tour produits des artistes, musiciens, chanteurs, danseurs du pourtour méditerranéen et un humoriste de grande classe: Ary Abittan.

Le lendemain, 12 Juin 2005, un symposium médical réunissant d’éminents spécialistes obstétriciens français, algériens, israéliens et palestiniens ont débattu de la situation de l’obstétrique en Israël et en Palestine : « L’exercice de l’obstétrique en Israël et Palestine, état des lieux ».

Quelle aide, quels échanges peuvent être envisagés ? Sous la présidence des Professeurs Israel Nisand, Khaleb Kerzabi et Léon Boubli.

Enfin un colloque général ayant pour thème « Les femmes mères de la Paix ? Le Rôle de la femme dans la guerre contre la Haine « sous la présidence de Madame Michèle Lachovsky et de Léïla Babes, a permis les interventions de personnalités éminentes de l’ enseignement et des lettres.

Cette 3ème édition des Rencontres de Menton pour la Paix, de l’avis général, a été un grand succès humain, qui a fait vivre à l’ensemble des participants de grands moments d’émotion et permis un rapprochement de personnes venues de divers pays du pourtour méditerranéen, sensibles au conflit du Proche Orient. Des liens amicaux et fraternels se sont noués et devraient venir élargir le réseau que nous avons commencé à créer depuis 3 ans.

Deux moments forts émergent de ces dernières rencontres :

La soirée musicale, entravée par la pluie, a permis d’applaudir des artistes et musiciens de qualité et a surtout généré une atmosphère de communion, qui restera marquée dans beaucoup de cœurs.

L’intervention de deux femmes israélienne et palestinienne, membres du forum Parents Circle… qui a arraché des larmes à tous a constitué le meilleur exemple du rôle essentiel de la femme dans la quête de la paix.

Ces rencontres humaines en terre mentonnaise de haute valeur hautement symbolique sont venues alimenter la lueur optimiste de paix qui semble renaître dans cette région bouleversée du monde depuis les accords de cessez-le feu de Sharm el Cheik et le récent retrait israélien de Gaza.

2emes
Rencontres pour la Paix

Les 2emes Rencontres de Menton pour la Paix de 2004 se sont encore intéressées de façon prioritaire à l’enfance, elles avaient pour thème « Faire la guerre à la Haine», et comportaient 2 volets.

D’une part un colloque réunissait des médecins et des enseignants israéliens et palestiniens sur le thème du rôle primordial de l’éducation au cœur du conflit, présidé par le Professeur Axel Kahn, tandis qu’une rencontre amicale de football entre jeunes Israéliens, Palestiniens et Français se déroulait sur le stade Lucien-Rhein, manifestation largement relayée par les médias .

Liste des intervenants

Présidents : Professeur Axel Kahn (Généticien), Mme Latifa Benmansour (écrivain).

Animateurs : Georges-Marc Benamou (Journaliste Ecrivain) Jean Claude Guibal (Député Maire de Menton).

Avec la participation de :

Monseigneur Bernard Barsi : Archevêque de Monaco
Yohanan Manor : Auteur du livre » Les Manuels scolaires palestiniens, une génération sacrifiée »»
Dr Naomi Vered co-auteur de » Un manuel scolaire pour comprendre l’Autre » au sein de l’Institut PRIME (Peace Research Institute in the Middle East)
Nicolas Brechet représentant de l’école Neve Shalom- Wahat as Salam.
Evi et Eyas Shbeta Guggenheim auteurs du livre « Un mariage pour la Paix »
Prof. Anwar Dudin, professeur de neuro-pédiatrie et vice doyen de l’Université Al-Quds, Ecole de Médecine et Dr. Dan Shanit, Director Department of Medicine, Healthcare Biomédical Technology du Shimon Peres Peace Center : » Sauvons les Enfants »
Professeur Léon Boubli : chef de service de gynécologie-obstétrique, Hôpital Nord de Marseille
Dr Michèle Lachowsky gynéco-somaticienne de Paris

Intervention d'axel Khan

1ere
Rencontres pour la Paix

L’idée, née en 2002, provient d’un petit groupe de médecins qui souhaitaient inviter à nos réunions des médecins israéliens et palestiniens que le contexte géopolitique maintenait éloignés les uns des autres.

Il a trouvé sa concrétisation en 2003, à la faveur de la venue à Menton de Daniel Barenboïm dirigeant l’orchestre du West Eastern Divan (ensemble composé de musiciens israéliens et palestiniens, syriens, jordaniens..) qui, outre sa qualité artistique indéniable, incarnait un puissant symbole de paix.

Ainsi sont nées les 1ère Rencontres de Menton pour la Paix réunissant d’éminents médecins, algériens, français, israéliens et palestiniens pour une conférence débat intitulée « L’Enfant dans la Tourmente » placée sous la présidence du célèbre pédopsychiatre, le Professeur Marcel Rufo.

Cette réunion sur le thème de » L’Enfant dans la tourmente » traitait des conséquences du conflit et du terrorisme dans la psyché de l’enfant.

Ont notamment participé à ce colloque le Pr Eitan Kerem, chef de service de Pédiatrie de l’Hôpital Hadassah de Jérusalem, le Dr Souha Shehadeh, pédopsychiatre de Ramallah et le Pr Douagui de l’Hôpital d’ Alger.

Hadassah est un centre hospitalo-universitaire qui est constitué de 2 hôpitaux universitaires à Jérusalem : celui d’Ein-Kerem et celui du Mont Scopus ; 5 écoles médicales, en collaboration avec l’Université hébraïque de Jérusalem ; des services satellites partout en Israël prodiguant soins et formation.

L’hôpital Hadassah

L’hôpital Hadassah jouit d’une réputation internationale, tant pour le haut niveau de la recherche pratiquée dans ses laboratoires, que pour la très haute technologie développée dans ses services ainsi que l’enseignement et les soins qui y sont dispensés. Plus d’un million de patients du monde entier y sont soignés chaque année.

De nombreux Palestiniens sont hospitalisés à Hadassah pour des interventions de chirurgie cardiovasculaire, dans le cadre d’un projet parrainé par le Centre Pérès pour la Paix et par l’Hôpital Hadassah. Ce programme de soins connaît aujourd’hui un taux de réussite de 100%.

L’hôpital Hadassah est à la pointe de plusieurs spécialités médicales, notamment la prise en charge physique et psychologique des victimes d’attentats ou de catastrophes naturelles et la recherche dans le domaine des cellules souches d’embryons humains.

L’Hôpital Hadassah de Jérusalem : http://www.hadassah-med.com